Née en 1982 à Paris, je commence très tôt à dévorer tous les livres qui me tombent sous la main. À 12 ans, en lisant le Journal d’Anne Frank, je suis bouleversée par son histoire et me mets à écrire un journal. L’écriture ne me quittera alors plus.
À 21 ans, je décide de partir au Pérou pour une expérience humanitaire. Le dernier jour, dans mon café préféré d’Arequipa, émue par des petits vieux en train de jouer aux dames, rire et fumer, je cherche à les décrire et j’écris mon premier poème.
Trois ans plus tard, alors que je voyage en Asie pendant six mois, je me mets à écrire mon premier roman, Le Frère.
En 2009, je pars m’installer à Barcelone. Via la littérature, la philosophie, la poésie et l’histoire, je comprends les ponts qu’il y a eu entre la guerre civile d’Espagne et la Seconde Guerre mondiale. Passionnée également par la Russie, dont j’ai appris la langue, et étudié la littérature, je commence à écrire mon second roman, Les Livres de ma mère, sur la révolution russe de 1917 et la guerre civile d’Espagne.
C’est au cours d’un voyage au Viêt Nam, en 2015, en visitant le Musée des femmes à Hanoï que je découvre le rôle – essentiel – joué par les femmes dans la guerre d’Indochine. Les archives (photos, films et documents) seront la source de mon inspiration pour écrire Fleurâ Li et Theo Ming.
Un an plus tard, j’ai le désir de vivre une aventure humaine et littéraire et rassemble des femmes auteures sur scène afin de rendre hommage aux femmes écrivains.
En parallèle, je compose un recueil de poésie, La Femme et La Création sur le rapport intime et vital à la création, à la littérature et à la poésie. L’écriture, qui peut être refuge pour se protéger du monde, se convertit en une communion avec les autres hommes et femmes.